Le métier de développeur full stack est en pleine expansion et offre des opportunités de carrière attrayantes. Ce profil polyvalent, capable de gérer à la fois les aspects front end et back end du développement web, est devenu un élément clé au sein des entreprises de toutes tailles. Mais quel est le salaire auquel un développeur full stack peut prétendre, que ce soit en début de carrière ou après plusieurs années d’expérience ?
Comment qualifier un développeur full stack ?
Un développeur full stack est un expert capable de travailler sur l’ensemble des couches d’une application web, de l’interface utilisateur à la gestion des bases de données et des serveurs. Ce métier nécessite une maîtrise complète des technologies front end et back end, ainsi qu’une compréhension globale de l’architecture des systèmes.
Maîtrise du développement front end
Pour exceller en développement front end, un développeur full stack doit être à l’aise avec des langages comme :
- HTML5 : pour structurer le contenu des pages web,
- CSS3 : pour le style et la mise en page des sites,
- JavaScript : indispensable pour ajouter des fonctionnalités interactives et dynamiques,
- Frameworks JavaScript : comme React, Vue.js ou Angular, qui simplifient et accélèrent le développement d’interfaces utilisateur complexes.
Maîtrise du développement back end
En ce qui concerne le back end, le développeur full stack doit posséder une solide expérience avec des technologies telles que :
- Node.js : pour créer des serveurs et des applications scalables,
- Python : reconnu pour sa simplicité et sa robustesse, idéal pour le développement web,
- PHP : un des langages les plus populaires pour les sites web,
- Bases de données : telles que MySQL, MongoDB ou PostgreSQL, pour gérer les données de l’application.
Parcours pour devenir full stack
Pour atteindre ce niveau de compétence plusieurs parcours sont possibles. L’obtention d’un Master 2 avec mention développement web full stack. Cependant, avec la démocratisation des ressources en ligne et des formations spécialisées, il est tout à fait envisageable de devenir développeur full stack en étant autodidacte ou via des formations modulaires proposées par des plateformes en ligne.
Le salaire d’un développeur full stack junior et sénior
La rémunération d’un développeur full stack varie en fonction de son niveau d’expérience et de ses compétences techniques. Voici une estimation des salaires :
- Développeur junior : En début de carrière, un développeur peut espérer un salaire compris entre 2 500 et 3 500 euros par mois.
- Développeur sénior : Avec plusieurs années d’expérience, ce salaire grimpe généralement entre 4 000 et 6 000 euros par mois, voire plus selon les entreprises et la localisation.
Le salaire d’un développeur full stack par pays et ville
Le revenu net d’un développeur web peut également varier selon le pays et la ville. Et tout naturellement, la taille du projet compte également.
Revenu développeur par pays
Pays | Salaire moyen annuel |
France | 38 000 à 50 000 euros |
Canada | 70 000 à 125 000 dollars canadiens |
États-Unis | 60 000 à 130 000 dollars américains |
Suisse | 85 000 à 120 000 francs suisses |
Luxembourg | 50 000 à 60 000 euros |
Salaire développeur web par ville
Ville | Salaire annuel |
Paris | 45 000 euros |
Lyon | 30 000 à 50 000 euros |
Marseille | 44 000 euros |
Le salaire d’un développeur full stack freelance
Le statut de freelance attire de nombreux développeurs full stack en quête de liberté et de contrôle sur leur carrière. En tant qu’indépendants, ils ont la possibilité de sélectionner les projets qui les intéressent, de fixer leurs propres tarifs et de définir leur emploi du temps. Cette flexibilité et cette autonomie sont des avantages indéniables, qui permettent souvent aux freelances d’obtenir des revenus plus élevés qu’en tant que salariés.
Tarifs journaliers et revenus mensuels
En moyenne, un développeur full stack freelance facture entre 500 et 650 euros par jour de travail. Cette tarification dépend bien sûr de l’expérience du développeur, de la complexité du projet et du secteur d’activité de ses clients. Sur une base mensuelle, cela représente un revenu brut d’environ 5 500 euros, à condition de travailler de manière régulière et de maintenir un flux constant de projets.
Charges et cotisations sociales
Cependant, il est important de souligner que, contrairement à un développeur full stack salarié, le freelance doit assumer lui-même les coûts liés à sa protection sociale. Cela inclut :
- Cotisations sociales : qui peuvent représenter un pourcentage important de son chiffre d’affaires.
- Impôts : en tant qu’indépendant, il doit également prévoir le paiement de ses impôts sur le revenu, souvent trimestriellement ou annuellement.
- Frais professionnels : tels que les assurances, le matériel informatique, les licences de logiciels et autres frais nécessaires à son activité.
Ces charges peuvent réduire significativement le revenu net d’un développeur freelance. En général, les cotisations et impôts représentent entre 25 et 30 % du chiffre d’affaires, ce qui ramène le revenu net mensuel à environ 3 850 à 4 125 euros après déduction.
Gestion des périodes creuses
L’une des difficultés auxquelles sont confrontés les freelances est la gestion des périodes d’inactivité. Contrairement aux salariés qui bénéficient d’un revenu fixe, les développeurs indépendants doivent anticiper les périodes où les projets se font plus rares ou où ils ne sont pas en mesure de travailler. Pour pallier cela, certains choisissent de diversifier leurs clients ou d’épargner pendant les mois les plus productifs afin de maintenir un revenu stable sur l’année.